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5 juin 2009 5 05 /06 /juin /2009 05:21

Ceux qui l'on visitée gardent en elle une réelle admiration et de beaux souvenirs, et demeurent à vrai dire ses supports publicitaires tant qu'ils n'hésitent pas à la recommander aux autres pour leur détente loin du stress de la ville en la décrivant comme une enclave naturelle incomparable, située au bord de la Méditerranée et aux portes de la capitale des Hammadites. La région de Toudja, c'est d'elle qu'il s'agit, ce sont les Romains qui l'ont découverte les premiers et choyée pour sa proximité de la mer, ses richesses halieutiques et hydriques.Terre de légende et du tourisme elle est superbement riche de son histoire millénaire, de ses trésors archéologiques et de sa beauté ensorcelante. La montagne d'Aghbalou qui culmine à 1317 mètres d'altitude surplombe à l'Est une immensité de verdure faite de petites pinèdes, de garrigues, de maquis, d'arbres rabougris et d'une végétation drue. Comme tout maquis méditerranéen, le flanc ouest naturellement tourné vers la mer est d'un relief escarpé et intensément boisé d'arbres géants ombrageux qui ont servi autrefois de refuge pour les moudjahidine. Composé d'une vaste forêt qui s'étale sur plusieurs hectares, laquelle descendant des hauteurs de la montagne jusqu'au littoral, abrite une vie à la fois active et paisible. La mer très propre caresse d'étroites criques féeriques et de majestueuses plages sablonneuses. Le sommet de la montagne est séparé par un canyon formant de majestueux pitons rupestres que ni l'homme ni la nature n'ont pu corrompre. D'une vue imprenable aussi bien sur la grande bleue que sur la vallée de la Soummam. Quoi que l'on dise, Toudja, une région généreusement dotée par la nature, reste une magnificence qui ne cesse d'émouvoir et d'éblouir des touristes nationaux en quête de beauté éternelle. Il faut dire aussi que ce magnifique jardin où se côtoient la flore et la faune, invite les hommes à la découverte et à la mise en valeur de toutes ses richesses naturelles qui demandent encore plus de protection et de considération. Toudja est réputée aussi pour sa source d'eau sortie directement des entrailles des rocs du mont Aghbalou. Au II° siécle aprèsJ.C, pour son grand débit pouvant alimenter toute la région, les Romains l'ont emmenée dans un aqueduc souterrain pour alimenter Béjaïa appelée à l'époque romaine Saladea. Au lieu dit « Tiahmaine », ils ont construit plusieurs piliers (cippe à plusieurs chapiteaux) qui ont servi de pont pour ramener l'aqueduc au même niveau. Les Français aussi devant l'accroissement de la population bougiote ont, en 1896, eu recours à cette source pour alimenter en eau la ville de Béjaïa . Aujourd'hui, selon le président de l'APC, l'eau est ramenée de la source à un bassin de répartition situé au centre ville de Toudja. En hiver, son débit assez conséquent alimente à la fois les villes de Béjaïa et Toudja. En été, le débit se reduit.

AU DÉTOUR D'UN VIRAGE…APPARAÎT LE VILLAGE SE LANGUISSANT AU SOLEIL
En roulant sur la RN26, à environ 5 kilomètres avant d'arriver à la ville de Béjaïa, un barrage fixe des services de sécurité est implanté au centre de l'intersection de Oued Ghir. Une plaque de signalisation oriente les usagers allant vers Toudja à bifurquer à gauche et indique 12 kilomètres à faire pour atteindre le chef-lieu. Beaucoup de voitures se dirigèrent ce jour-là où la chaleur a atteint des pics inhabituels au printemps, vers Toudja, une cité mythique au milieu d'un îlot de nature vierge offrant l'image d'une ville touristique par excellence, accueillante, qui a réglé ses pendules à l'heure de la saison estivale. En empruntant le CW 43 qui longe sur tout le trajet l'oued Sahel, l'affluant de l'oued Soummam, lequel démarre du col de la montagne et déroule ses méandres au milieu d'un décor paysagiste contrasté. Les alluvions froissées démontrent à quel point les torrents déchaînés en hiver emportent tout sur leur passage. En été, il ne reste qu'un filet d'eau qui scintille comme un serpent. Une eau utilisée pour l'irrigation des piètres parcelles bien travaillées que délimite le maquis. En avançant, le regard n'a d'autres horizons que d'aller scruter au loin le massif montagneux d'Aghbalou et ses forêts impénétrables ou le spectacle naturel caressant le regard et dépaysant la vue ne laisse personne indifférent. La route est bordée à droite comme à gauche par des maisons pavillonnaires éparses de haut standing, assorties de jardins clôturés par des murets. Le danger plane sur les automobilistes de passage sur cette route très étroite et manquant de panneaux de signalisation prévenant les risques. L'aménagement de la chaussée par une couche de bitume fraîchement posée s'arrête à environ sept kilomètres. Le reste est laissé dans un état piteux. Arrivés à la première intersection, nous avons continué tout droit sur une route saturée de crevasses et tranchées géantes, frisant l'impraticabilité. Une route ressemblant plutôt à une piste agricole déserte qui renseigne bien sur le dénuement total des hommes dans une région pourtant bien située. C'est un camionneur que nous avons sollicité qui nous a demandé de rebrousser chemin jusqu'à l'intersection pour prendre enfin à droite. En effet un panneau de signalisation existe mais caché par des branchages. C'est au détour d'un virage anodin qu'apparaît Toudja se languissant au soleil printanier. Une forteresse inexpugnable qui s'accroche joyeusement comme une ventouse collée au piémont de la montagne d'Aghbalou, laquelle veille majestueusement sur elle. En arrivant à notre destination, nous empruntons une rue longue de quelques kilomètres que bordent des maisons coloniales qui résistent encore aux forces de la nature et aux effets du temps. Parmi ces maisons anciennes, certaines frisent l'effondrement et d'autres démolies et sur les assiettes foncières dégagées sont érigées des maisons modernes jaillissant au milieu de jardins fleuris. Situé dans un superbe environnement et possédant un patrimoine architectural ou naturel caractéristique qui peuvent lui acquérir le label de la ville la plus belle et la plus propre de la wilaya de Bejaia.

UNE IMAGE SE SUPERPOSE : LA DÉTRESSE DE LA JEUNESSE
Visiblement, les habitants ont le principal souci d'embellir leurs maisons et de sauvegarder leur environnement. Cependant dans cet Eldorado sublime, même si le mot est assez fort, une autre image surgit et se superpose à la première. Celle de la détresse qui se lisait sur les visages des jeunes désorientés, désemparés et livrés à eux-mêmes. On les rencontre flâner en groupes dans les rues ou bondant les cafés au nombre important. Direction siège de l'APC, une imposante bâtisse flambante neuve de type R+2 construite récemment, spacieuse et composée de vingt-quatre bureaux, nous informe-t-on. En attendant d'être reçus par le maire d'obédience Parti des Travailleurs, en l'occurrence Idir Hassissi, nous jetâmes un coup dans le registre de doléances posé dans la salle d'attente. Un registre truffé de requêtes émanant des citoyens réclamant un allégement de leurs souffrances quotidiennes liées aux problèmes sociaux tels que le chômage qui sévit, le manque de logements, les pannes liées à l'approvisionnement en eau potable, l'absence d'éclairage public et des réseaux d'assainissement…c'est une parfaite illustration d'une population en agonie dans une commune où tous les clignotants sont au rouge. Dans son vaste bureau donnant à partir d'une vue imprenable sur une partie du territoire de sa commune et toute la basse vallée de la Soummam qu'il surplombe, le maire attaque d'emblée la situation d'un homme seul abandonné par ses pairs qui a du pain sur la planche pour gérer une commune aussi vaste et aux problèmes multiples comme Toudja. « Je ne suis pas de tout repos avec le retrait des autres élus qui ont essayé de me destituer en opérant des blocages. La wilaya a tranché en ma faveur en leur rejetant la motion de défiance se traduisant par un retrait de confiance. Je me retrouve seul à bord sans exécutif ni commissions et ce n'est pas facile de gérer une commune d'un vaste territoire couvrant 167,13 kilomètres carrés dont 95 % est occupé par le maquis. Elle possède aussi une pléiade de villages. 67 en tout entre villages et hameaux. La population est à l'étroit avec seulement 9000 habitants environ », dira-t-il. Continuant dans la foulée, il mettra en exergue le foncier qui existe en surabondance et qui constitue un atout majeur pour le développement de la commune. « Le foncier ne pose pas problème chez nous. Nous avons créée un POS (plan d'occupation des sols) de 22 haviabilisé pour la création d'une zone d'habitation. Mais l'état nous alloue d'infimes subventions qui sont au fait des gouttes d'eau dans un océan », renchérit- il.

« NOUS NOUS CONTENTONS DES JOBINETTES »
Le manque de perspective d'emploi accentue la dureté de la vie dans ces collines oubliées. Evidemment les jeunes partent le matin à Béjaïa, une ville distante de 25 km pour monnayer leur force de travail et rentrent le soir à Toudja devenue une cité dortoir. « Il n'y a aucun avenir dans cette commune où les perspectives d'emploi sont quasiment nulles, c'est pourquoi la plupart des jeunes rêvent de sortir à l'étranger pour fuir la misère noire d'ici. En attendant, nous nous contentons des jobinettes que nous offrent la zone industrielle d'El-Kseur ou la ville de Béjaïa », s'insurge Hakim, un jeune attablé à la terrasse d'un café donnant sur la zone d'activité locale dont seules deux unités de production d'eau minérale sont en activité. A ce sujet, le maire explique : « Juste après l'indépendance, l'état a crée l'unité d'eau minérale Toudja et une unité d'agrégats. A compter de 1990, nous avons pensé à développer l'activité industrielle par la création d'une zone d'activité s'étalant sur 35 hectares; autant profiter en mettant en valeur le foncier qui existe. Ce qui est navrant, sur les 32 lots cédés à des promoteurs, seules deux unités de production ont vu le jour et toutes les deux spécialisées dans la production de l'eau minérale et de jus appartenant à la société des eaux de Toudja (SET). Cette société offre une centaine d'emplois s'ajoutant aux 100 emplois offerts par la DAS dans le cadre du filet social. En 2008, nous avons recensé 700 demandeurs d'emploi mais il en existe plus avec ceux qui ne se sont pas manifestés pour s'inscrire au chômage. Nous avons aussi 100 locaux commerciaux pour jeunes dont 30 sont déjà prêts à être livrés ». En continuant dans le même ordre d'idées, il dira : « Toudja à connu le revers de la médaille. Durant la colonisation, elle était une région à vocation agricole qui alimentait Bejaia en fruit et légumes. Les gens ne vivaient que de l'agriculture où domine l'olivier devant les autres cultures pratiquées. Aujourd'hui, au marché hebdomadaire de la ville, qui se tient les dimanche et vendredi, on n’y trouvera pas un seul fellah local exposant un produit: tous les étals sont occupés par des marchands ambulants », dira- t-il sans s'arrêter sur le sujet en abondant : « Cela étant, on est en train de redynamiser l'agriculture de montagne en fixant d'abord les populations paysannes par des aides à la construction de 700 milles dinars qu'alloue le fonal. Nous avons mis en place aussi des PPDRI pour quatre villages dont un seul a fait avancer les choses en entamant les réalisations de projets se rapportant au captage de sources, la mise en valeur des terres, les ouvertures de piste agricoles, les création d'une maisons de jeunes et d'un stade combiné, etc. c'est un bon exemple pour les autres villages qui doivent se manifester en saisissant cette aubaine qui demeure la seule perspective plausible de développement des villages ruraux». Il ne s'arrête pas la en mettant l'action sur le développement des activités touristiques. « Notre commune est aussi a vocation touristique. Nous avons 17 kms de côte dotés de criques féeriques et de trois plages autorisées à la baignade (Timerdjine, Tardamet et Oued Das). Nous avons un projet de création d'une zone d'expansion touristique (ZET) étalé sur 105 hectares où sont prévus des hôtels, des cabanons et des camps de toile. L'étude a été achevée mais reste la réalisation qui tarde à venir. Nous n'allons pas négliger pour autant le développement du tourisme en haute montagne pour les piqueniques des randonneurs pédestres et des familles cherchant paix et tranquillité » ambitionne le maire. Si en ville les loisirs ne manquent pas, dans les villages ils sont quasiment nuls. En ville les jeunes se regroupent autour de CR Toudja, une équipe de football évoluant dans le championnat du préhonneur de Bejaia qui arrive tant bien que mal à tirer son épingle du jeu en occupant le milieu du tableau au classement, nous dit-on. « Outre un stade communal ou évolue notre équipe, on a réalisé cinq aires de jeux de proximité et notre effort ne s'arrêtera pas là puisque parmi les objectifs tracés figure la dotation future de chaque village d'un stade de proximité. Pour les divertissements autres que le football, nous avons une maison de jeunes. Dans les anciens locaux du ''souk el-fellah'', nous aménageons aussi une bibliothèque qui sera opérationnelle dans quelques mois. Enfin, deux cybercafés gérés par des privés ne désemplissent pas, mais nous ne pouvons nier que dans certains villages les jeunes livrés à euxmêmes supportent le poids de l'oisiveté, du farniente et de la monotonie quand ils ne sont pas une proie facile pour les maux sociaux qui les guettent à tout bout de champ », regrette le maire. Les écueils ne manquent pas dans une commune située pourtant pas loin du chef-lieu de la wilaya de Béjaïa. Le premier responsable n'est pas allé par le dos de la cuillère pour pointer du doigt le secteur de la santé qu'il juge insuffisamment doté. « Durant la colonisation, nous avons un mini hôpital doté même d'une maternité et de beaucoup de services spécialisés. A l'Indépendance, tous les équipements ont été transférés à l'hôpital d'Amizour. En remplacement on nous a créé une polyclinique qui fonctionne avec une décadence criante. Elle fonctionne avec deux médecins et deux dentistes qui travaillent dans la journée. Choses inadmissibles une maternité indispensable n'existe pourtant pas comme tout d'ailleurs les services spécialisés ou un pavillon des urgences. Pour cela, nous faisons des démarches pour son renforcement afin d'améliorer la qualité de service. Les populations dans les villages souffrent plus le martyre en matière de couverture médicale. Cinq salles de soins pour 67 villages c'est de la poudre aux yeux. Des démarches entreprises on a pu obtenir quand même deux salles de soins supplémentaires qui sont en projet », se désole le maire qui continue sans se faire prier à égrener d'un chapelet les insuffisances qui frappent certains secteurs comme celui de l'éducation. « Nous avons en tout sept écoles primaires, ce qui nous oblige à regrouper les écoliers de plusieurs hameaux éparses dans une enclave scolaire donnée. Nous avons aussi un seul CEM au chef lieu, ce qui s'avère nettement insuffisant. Le ramassage scolaire se fait à 100% gratuitement pour les écoliers des deux paliers (primaire et collège). Nous mobilisons à cet effet le parc de la commune qui se compose de 3 cars et nous faisons appel aussi aux transporteurs privés. Notre préoccupation dans ce domaine reste l'implantation d'un lycée dans notre commune pour éviter à nos enfants des inscriptions ailleurs. Une demande a été formulée dans ce sens à la wilaya », renchérit-il.

RÉSEAU ROUTIER QUI LAISSE À DÉSIRER
Le réseau routier fait partie des tâches noires de la commune. Le maire n'a pas mâché ses mots quand il en parlé. « Le CW 43 long de 48 kilomètres, qui lie la RN 26 à la route du littoral en traversant le territoire de notre commune mérite un aménagement digne de ce nom. L'élargissement et l'aménagement de la chaussée profiteront d'abord aux villageois qui l'empruntent matin et soir et ensuite aux touristes qui ne souhaitent pas faire un détour par Béjaïa en allant à la côte ouest. Ce raccourci leur permettra de s'émouvoir des paysages enchanteurs que la nature a façonné pour notre commune et de gagner des kilomètres par ailleurs . Les routes desservant les villages laissent à désirer, elles sont toutes dans des états déplorables, frisant parfois l'impraticabilité à certains endroits. Pour notre part, nous avons ouvert 100 kilomètres de pistes agricoles pour faciliter aux panjsans l'accès aux champs par des moyens carrossables. Il faut que les pouvoirs publics se penchent sur ce réseau routier défectueux qui ternit l'image de marque de notre région, fait fuir les touristes d'où un manque à gagner pour notre commune démunie de ressources autres que les subventions d'équilibre allouées par les pouvoirs publics», abonde le maire de Toudja, qui ne va pas de main morte pour dire que la décharge sauvage située sur la route reliant Toudja à Berchiche au milieu d'un massif forestier n'est pas sans danger pour l'environnement en général et le maquis en particulier qui peut partir en fumée si un jour l'incinération des immondices se propage. « La décharge sauvage située sur une route forestière constitue un danger pour le massif forestier de Toudja le plus majestueux de la région. Les services des forêts ne cessent de nous demander sa délocalisation. Nous venons d'implanter aussi à proximité un stade dont les athlètes au lieu de s'oxygéner leurs poumons avec de l'air pur vont inhaler des gaz toxiques provenant des fumées. Aussi, nous n'avons pas oublié les incendies de l'année 1994 où une partie du territoire de Toudja a brûlé. 12 personnes ont trouvé la mort et des milliers d'oliviers ont été calcinés. C'est tout ça qui a fait qu'on a fait des démarches pour l'implantation d'un centre d'enfouissement technique. Une commission pilotée par les services de l'environnement s'est déplacée et a prospecté plusieurs terrains de la commune. On attend impatiemment les résultats car cette décharge nous préoccupe a plus d'un titre comme elle préoccupe aussi les services forestiers et les citoyens », explique le maire qui n'a pas terminé sans parler des perspectives à venir. « On a transmis au wali de Bejaïa un programme global de développement de la commune. On a demandé une deuxième zone d'activité que nous allons implanter à Amridj, un lotissement de 200 logements pour juguler la crise frappant le secteur de l'habitat, un parc d'attraction pour développer le tourisme en haute montagne et un lycée pour nos étudiants», fera-t-il remarquer. Dans une commune enclavée, le plaisir procuré par des vues panoramiques aussi émouvants, donnant de vives émotions, est vite oublié à cause du désespoir des citoyens qui se demandent quand cessera ce calvaire de tous les jours qui leur colle à la peau. L'état doit agir vite en s'impliquant par la dotation de cette commune en projets infrastructurels a même d'améliorer les conditions de vie des apopulations, notamment dans les villages où la misère noire sévit. Autrement dit, c'est un site touristique qui se meurt et une population qui endure les affres de la vie.  

 Reportage réalisé par Larbi Beddar
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